Pills

Lauréats de l’appel à projets Rouen Transitions ESS et de celui de Katapult 2023 pour Pills, Magali Suire et Habib Fenni souhaitent mettre l’art à portée de tous. Et ils ne manquent pas d’idées !

Connaissez-vous Pills, la p’tite pilule qui booste l’art ? Tel Monsieur Jourdain qui ignorait qu’il parlait en prose, peut-être y avez-vous déjà goûté sans le savoir… Tout simplement parce que ses deux fondateurs, Magali Suire et Habib Fenni ont géré pendant six mois une galerie éphémère au Quartier libre, première pierre concrète de leur projet. Ils y ont aussi développé des ateliers créatifs d’art thérapie et des goûters d’anniversaire artistiques pour les enfants.

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Les deux artistes souhaitent en effet promouvoir l’art de toutes les manières possibles non seulement en offrant la culture à des publics éloignés, mais également en se faisant le chaînon manquant entre les artistes et les structures de toute nature.

« Concernant les artistes, on peut les aider à identifier les appels d’offres, à y répondre, à trouver des lieux d’exposition, à les mettre en relation avec toutes sortes de structures comme les galeries, mais aussi des établissements scolaires, des centres médico-sociaux, expliquent les fondateurs de Pills. L’idée est d’être un pôle ressources pour accompagner les artistes. »

Et parce que les « artistes sont au service du peuple parce que le peuple est un artiste » comme ajoute Habib Fenni, ils ont eu aussi l’idée d’aller au-devant des publics. D’où l’impératif de s’implanter sur la rive gauche, dans des locaux d’une surface comprise entre 200 et 400 mètres carrés. Magali Suire et Habib Fenni estiment en effet que ces quartiers souffrent d’une offre culturelle plus pauvre et que leurs habitants ont du mal à se déplacer pour aller à la rencontre de l’art : « Nous souhaitons mettre en situation de création ces publics afin qu’ils se sentent ensuite suffisamment en confiance pour se rendre dans les musées et les galeries, pour pratiquer également une discipline artistique ».

L’expérience acquise par la gestion de la galerie éphémère au Quartier libre les a confortés dans l’idée qu’ils étaient sur la bonne voie. Elle leur a permis de fédérer les artistes, de vendre un nombre important d’oeuvres.

Ne manque plus qu’un local dans lequel le projet Pills pourrait se développer en proposant au public une galerie présentant des artistes normands émergents ; une autre destinée aux enfants avec des œuvres adaptées à leur taille, qu’ils pourraient toucher et avec lesquelles ils pourraient interagir ; des ateliers d’artistes ainsi qu’un espace pour organiser les goûters d’anniversaire artistiques (chaque enfant repart avec son œuvre).

De quoi faire naître, pourquoi pas des vocations et en attendant, de permettre à chacun de laisser cours à sa créativité et à son imagination.


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