Balek

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C’est sous son nom d’artiste, Balek, que Clément Vauclin publie des chansons sur sa chaîne YouTube. Une vitrine de qualité pour le Rouennais qui souhaite maintenant s’orienter vers la scène et la production d’un mini-album.

C’est en janvier 2022 que Balek a publié son premier morceau, mis en images par ses soins. Le premier d’une belle série puisqu’il se fixe alors l’objectif de sortir un morceau par mois sous ce format. "Le regard des gens me rend fou" - c’est le titre du premier morceau - annonce la couleur : la musique de Balek est enrobée d’une pop soyeuse, chantée en français, polie par ingé-son avant chaque mise en ligne. Le musicien touche-à-tout écoute aussi bien Balthazar que Lomepal, convoque Radiohead, Muse ou Coldplay dans ses souvenirs marquants. "J’ai aussi joué dans un groupe qui s’appelait The Ladybirds il y a quelques années, avec lequel nous avons fait des scènes, en région et à Paris. Ça sonnait pop-rock classique", renseigne l’artiste.

Cette fois, il se montre seul, du moins pour l’instant. "La musique, c’est vraiment ma passion première, il n’y a pas un jour où je ne joue pas ou je n’y pense pas. Sur mes chansons, je chante, je joue de la guitare et des instruments virtuels sur mon ordi", ajoute-t-il. Après avoir publié une dizaine de titres depuis le début de l’année, Balek est aujourd’hui en réflexion sur la suite à donner à son projet. "C’est compliqué de se faire connaître, je pensais avoir des retours de personnes qui ne me connaissent pas, mais il ne suffit pas de poster des vidéos pour ça", concède-t-il. Alors il échange, avec Le 106 par exemple, écoute les conseils du FAR, l’association qui accompagne l’émergence des musiques actuelles en Normandie, et travaille avec son frère, Léo Vauclin, figure connue du paysage musical local.

L’une des pistes mène à la préparation d’un EP, un mini-album, "pour regrouper quelques-unes de mes chansons". L’autre idée serait de préparer un live, "de monter sur scène en 2023 par exemple. Pour cela, il faudrait que je m’entoure de musiciens", complète Balek. Si ce n’est pas un appel du pied à de nouveaux compagnons de jeu, ça y ressemble pas mal quand même. D’autant que le jeune homme se montre plutôt ouvert quant à l’orientation à donner à sa musique. Si un label veut aussi accompagner le projet, alors...

Et pourquoi ce nom au fait ? "Balek, c’est pour arrêter de me trouver des excuses pour ne pas montrer mon travail. Et puis, il y a un petit côté brut et spontané qui ne me déplaît pas", s’amuse le Rouennais. Les rendez-vous sont fixés : d’abord sur la chaîne YouTube de Balek, et un peu plus tard sur les scènes du coin.


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