KissiKol

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L’équipe de KissiKol, futur magasin coopératif et participatif, accueille le public samedi 18 décembre, au cloître des Pénitents, de 11h à 18h, pour une journée porte ouverte et un marché de Noël alternatif. L’occasion de découvrir un projet innovant qui porte une autre vision de la consommation.

En dehors des commerces locaux de proximité, des boutiques bio ou des marchés, trouver des bons produits de qualité à des prix accessibles n’est pas chose facile.

C’est de ce constat qu’est parti le collectif KissiKol pour élaborer sa démarche.

"Pour de nombreuses personnes, ces produits-là restent chers, expliquent Magali et Anne, membres du projet. Nous souhaitons à travers KissiKol offrir une alternative aux grandes surfaces et proposer un autre modèle de consommation."

S’appuyant sur la quarantaine de supermarchés alternatifs déjà existants en France, dont le plus célèbre est La Louve, implanté à Paris, l’équipe, structurée en commissions de travail, n’attend plus qu’un lieu pour ouvrir.

"Nous avons besoin d’une surface de 700 à 1 000 mètres carrés, dont 500 mètres carrés consacrés uniquement à la vente, précisent Anne et Magali. Nous aimerions nous installer à l’est de Rouen pour y développer une vraie mixité sociale."

La mixité sociale est d’ailleurs l’un des piliers de la philosophie de KissiKol.

"Notre offre comportera des produits bio et locaux, respectueux de l’environnement, issus d’une économie locale et responsable, mais pas que, soulignent Anne et Magali. Nous proposerons également des produits conventionnels, de consommation courante en faisant très attention à leur traçabilité, aux valeurs sociales que défendent les fournisseurs. L’essentiel est que le supermarché soit ouvert à tous."

Trois heures de travail par mois

Un supermarché ouvert à tous, à condition que l’on s’y engage. Telle est la différence fondamentale avec un modèle de grande surface classique.

En effet, un magasin coopératif et participatif repose non seulement sur une autre façon de consommer, mais également sur un système de gouvernance inédit.

"On doit d’abord prendre une part sociale de 10 à 100 euros selon les ressources, déclarent Anne et Magali. Cette part sociale donne à son propriétaire une voix pour voter et décider des orientations du projet. C’est le côté coopératif. Ensuite, pour pouvoir y acheter les produits, il faut s’engager à travailler trois heures par mois au magasin et s’impliquer de différentes manières dans la vie du supermarché. C’est le côté participatif."

Parallèlement au projet de supermarché, le collectif s’appuie également sur l’association du même nom.
Cette dernière a pour but de développer des ateliers de sensibilisation à une autre façon de se nourrir, de proposer des événements festifs, des rencontres avec des producteurs locaux, des échanges autour de la saisonnalité des produits, etc.

Soutenu par l’Adress, structure d’accompagnement aux porteurs de projets en économie sociale et solidaire, la Ville et la Métropole Rouen Normandie, le collectif KissiKol compte déjà près de 150 membres, dont le nombre ne cesse de croître.

Il a besoin de 500 coopérateurs pour débuter. Alors, on s’y colle ?  


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