Tribunes politiques

Groupe Fier.e.s de Rouen

A Rouen, un mois de mai aux couleurs du mandat !

Faire vivre Rouen, de la Rive Gauche à la Rive Droite, c’est l’ambition du mandat depuis 2020. L’occasion à chaque fois de réunir les Rouennaises et les Rouennais autour d’animations qui s’appuient sur les grandes priorités que nous partageons ensemble.

Le mois de mai va d’abord être ponctué par la nouvelle édition des Fêtes Jeanne d’Arc du 9 au 12 mai. Cette année, la chanteuse rouennaise Claire Roignant sera marraine de l’événement. Engagée contre les violences sexistes et sexuelles, pour l’égalité entre les femmes et les hommes, elle permettra de mettre en avant les valeurs que nous portons. Oui, nous faisons de Rouen une Ville féministe.

Ce sera aussi le retour de Graines de Jardin qui prend place au Jardin des Plantes, du 18 au 19 mai. Cette grande fête de la nature sera le moyen pour près de 100 000 visiteurs de cultiver leur curiosité et leur savoir grâce à l’engagement des jardiniers municipaux et de l’ensemble des exposants venus partager leur passion.

Le mois sera conclu par une nouvelle grande fête, dédiée à nos étudiants : “En Roue(n) Libre”. Ville et grande Métropole étudiante, Rouen compte près de 50 000 étudiants qui recevront le 25 mai les clés de la Ville pour une journée consacrée à l’absurde. Cette fête de la jeunesse sera surtout une grande fête citoyenne ouverte à toutes et tous.

Un mois de mai qui sera le reflet de ce que nous voulons pour Rouen : une ville qui prépare le futur, qui préserve la Nature, qui fait vivre l’égalité et la fraternité de vivre ensemble !

Contact : fiersderouen@gmail.com


Rouen, l'écologie en actes - EELV - Génération.s citoyen.ne.s

Face aux inondations, une seule boussole : l’action

Une fois de plus, notre ville a subi de plein fouet les inondations qui ont touché début avril le territoire, en pénalisant les Rouennais·es dans leur quotidien, dans leurs déplacements ou dans leurs activités physiques sur les quais. Les écologistes alertent pourtant depuis des années sur les manquements locaux à résorber les fragilités que connaissent Rouen et ses environs face aux événements climatiques. Au lieu de considérer la Seine comme un espace naturel commun à préserver et à protéger, certain·es voient surtout le fleuve et sa vallée comme un objet source d’attractivité et de retombées économiques, une grande zone d’activité à ciel ouvert qu’il faudrait investir davantage. C’est dans cet élan qu’il a été décidé, malgré notre opposition, de réaménager le terminal de croisière rive droite et de multiplier par trois l’accueil de paquebots polluants à Rouen, pendant que les plus modestes sont injustement pénalisé·es par la ZFE. Nous pensons, au contraire de cette démarche anachronique, qui nie les réalités actuelles et futures, que l'argent public et nos attentions collectives devraient être portées sur l'adaptation aux changements à venir, la protection des populations, et la restauration de la biodiversité. Il est également vital de répondre au constat posé par la Cour des Comptes, qui estime que les collectivités urbaines n’adoptent pas des stratégies d’adaptation au changement climatique à la hauteur des enjeux. Végétalisation, désartificialisation, mobilité douce, culture du risque : il nous faut intensifier l’action locale pour faire de Rouen une ville à échelle humaine, agréable et protectrice. Voilà vers quoi doivent tendre nos investissements, pour notre présent et notre avenir.


Groupe des élu.es communiste

Réforme du collège : non au « choc des savoirs »

Depuis plusieurs semaines, parents d’élèves et enseignants sont mobilisés contre une réforme du collège et plus largement de toute l’éducation nationale de la maternelle au lycée à la prochaine rentrée, réforme dite du « choc des savoirs ». Parmi les mesures annoncées, celle de la mise en place de groupes de niveaux en français et mathématiques pour les 6eme et 5e. Lors du dernier conseil municipal, les élu.e.s communistes se sont exprimés, ont refusé le tri des élèves qui va immanquablement accentuer les inégalités et ont apporté leur soutien aux mobilisations dans les établissements rouennais. Cette réforme s’inscrit dans la logique de Parcoursup, à la défaveur de la grande majorité des enfants. Le gouvernement impose encore une réforme désastreuse pour les élèves dans les collèges et une précarisation de la situation de beaucoup d’enseignants amenés à faire des compléments de service sur deux ou trois établissements. L’annonce de 700 millions d’économie cette année fait craindre le pire. Nous dénonçons la perte de sens que cela entraine pour les professeurs alors que nous constatons déjà une difficulté grandissante à recruter des enseignants face à la dégradation des conditions de travail. Pour défendre l’École publique, la réussite de tous les enfants, nous demandons plus de moyens pour l’éducation de nos enfants. Moyens permettant la mise en place de classe dédoublée, de groupes de besoin, d’heures de cours supplémentaires et bien sûr d’une réduction du nombre d’élèves par classe.

https://www.facebook.com/pcf.rouen


Groupe Droite & Centre - Au cœur de Rouen

Déni de démocratie

Le maire de Rouen continue d'imposer son autoritarisme à notre vie démocratique.
Après avoir supprimé les conseils de quartier, il impose ses orientations politiciennes à des rouennais tirés au sort et encadrés strictement. Des pseudos concertations, pompeusement dénommées « votations citoyennes » s’enchaînent dans l’entre-soi aboutissant à des choix partiaux. Un des derniers exemples est celui de ce terrain de basket mis au nom d’une athlète dont les prises de position en faveur de l’organisation terroriste Hamas l’ont fait exclure de son poste d’ambassadrice des JO puis entendue au titre d’apologie du terrorisme. Récemment elle a soutenu l’attaque massive de l’Iran contre Israël… Choix funeste d’une pseudo démocratie.

De plus, le maire a décidé de modifier l’horaire du conseil municipal. Débuté à 18h, il permettait d’assurer sa journée de travail avant de remplir son rôle d’élu. Or, il a convoqué le conseil d'avril à 14h, malgré la position contraire de l’ensemble des élus de l’opposition. Les nombreux enseignants de la majorité ont dû abandonner leurs élèves, les élus de l’opposition n’ont pas pu siéger. Le maire s’est réjoui de cet état de fait, trop heureux de bâillonner la démocratie représentative après avoir muselé la démocratie locale. Certains vivent de la politique, tel le maire. D’autres, comme nous, s’y engagent en plus de leur vie professionnelle pour apporter de la diversité et du quotidien vécu. Avec de telles méthodes anti-démocratiques, comment attirer de futurs candidats aux élections ? Nous ne nous laisserons pas faire.

PA.Sprimont, B.Devaux, M.Berrubé, G.Charoulet, FE.Coupard La Droitte


Groupe Centre et indépendants « Rouen A’Venir »

Insécurité, le triste constat rouennais

S’il y a un classement qu’il aurait fallu éviter, c’était bien celui-là. Après 2022, une nouvelle fois en 2023, Rouen figure parmi les villes les plus dangereuses de France avec une augmentation de la délinquance, des violences, des vols, des coups et blessures…

Tout comme l’année dernière, la municipalité continue de réfuter de façon claire que Rouen soit une ville insécure. Une preuve de mépris vis-à-vis des habitants qui vivent ces situations au quotidien.

En effet, l’insécurité est grandissante partout dans notre ville et la tranquillité publique n’est plus garantie, certains quartiers sont abandonnés à leur sort, les trafics s’amplifient et les zones de non-droit aussi. Preuve en est, l’élargissement du quartier prioritaire de la politique de la ville de Grammont jusqu’à Saint-Sever et Orléans inclus. Alors que le maire en avait fait une priorité de son mandat, le constat d’échec est flagrant !

Lors de nos échanges sur le terrain avec vous, nous avons entendu que ce sujet était une de vos priorités. Selon nous, une politique de sécurité doit se faire de façon équilibrée entre prévention et répression, mais elle ne peut exister si elle se fonde sur le déni de la réalité.

Alors agissons pour que Rouen soit une ville sûre et apaisée. Pour cela nous avons demandé des mesures parmi lesquelles : l’augmentation du nombre caméras de vidéoprotection avec un plan de programmation planifié et l’ouverture du débat sur l’armement de la police municipale.

Groupe Centre et Indépendants « Rouen A’Venir » : Marine CARON, Sophie CARPENTIER, Félicie RENON et Hayet ZERGUI. Contact : contact@rouenavenir.fr

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