Yes We Hack

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Lancé en 2015 par Guillaume Vassault-Houlière, Yes We Hack met en relation des experts en cybersécurité avec des entreprises.

Oubliez l’image du hacker galvaudée dans les séries et les films à gros budget qui n’a qu’un seul but : pirater un système informatique pour devenir le maître du monde.

Le hacker est en réalité, selon la définition stricto sensu du terme, une personne passionnée d’informatique qui analyse et modifie des programmes pour les améliorer pour le bien de tous. 

Lancé en 2013, le projet Yes We Hack s’est structuré en entreprise en 2015. Et depuis, il ne cesse de grandir, avec à sa tête, Guillaume Vassault-Houlière.

Installée boulevard des Belges, l’entreprise Yes We Hack met en relation, via une plateforme, des entreprises, start-up ou encore ONG avec une communauté de 7 000 experts en cybersécurité, chargés d’identifier et de trouver des vulnérabilités dans leurs systèmes informatiques.

"Les hackers éthiques réalisent par exemple des tests de sécurité sur des applications, des objets connectés, explique Guillaume Vassault-Houlière. Cette expertise a pour but le bien commun. Nous sommes là pour leur fournir des outils afin qu’ils puissent exercer leur art dans un cadre légal et ainsi créer un environnement de confiance pour les entreprises qui font appel à eux."   

Aujourd’hui, Yes We Hack compte parmi ses clients aussi bien l’ensemble des entreprises du CAC 40 que les célèbres Deezer et Blablacar, en passant par le ministère de la Défense.   

Le système fonctionne sur ce qu’on appelle les "bug bounties", "bounties" signifiant en français "primes" ou "récompenses".

"En face du test de sécurité, il y a une prime, commente Guillaume Vassault-Houlière. Plus la faille est critique, par exemple, le vol de données personnelles, plus la prime est élevée."    

Le 24 février 2019, l’entreprise a réalisé une levée de fonds de 4 millions d’euros, afin de consolider le marché européen sur lequel elle se positionne en tant que leader.

Après une année à 140 % de croissance, Yes We Hack ouvre un bureau à la fin mars 2019 à Singapour et devrait doubler ses effectifs (une vingtaine aujourd’hui) d’ici à la fin de l’année.


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