Du sport dans la Salle Verte

Tapis d'entraînement

Deux jeunes rouennais travaillent sur un projet de salle de sport éco-responsable. Diplôme d’ingénieur en poche, ils mettent toute leur énergie dans une vision de l’équipement de demain.

Ce n’est encore qu’une idée, qu’un projet. Mais à force de le présenter, de le préparer, d’y penser jour et nuit, Thomas Delattre et Nicolas Barbier commencent à dessiner les contours de ce qu’ils aimeraient ouvrir dans les années à venir : une salle de sport d’un nouveau genre, la Salle Verte.

Un marché porteur, si l’on en croit les chiffres avancés par Thomas : « En 2014, il y avait 6 millions d’adhérents dans les salles de sport en France. En 2016, le chiffre est passé à 15 millions. » Il suffit de voir le nombre d’ouverture de salles à Rouen ces deux dernières années. Une tendance forte sur laquelle les deux associés comptent surfer. Sportifs eux-mêmes, ils ne sont pourtant pas guidés par une quelconque forme d’opportunisme : « Le projet est vraiment global puisque nous souhaiterions également améliorer l’encadrement des sportifs dans les salles et leur prise en charge. Que les notions de nutrition, de sommeil, de respiration, du mouvement ou de la relaxation soient prises en compte dans la réflexion. »

L’idée est aussi, et bien évidemment, de récupérer l’énergie produite par ces coureurs, ces sprinters, pour participer à chauffer ou éclairer la salle. Il s’agit également d’impliquer l’adhérent, le fidéliser via cette BA. « Notre génération, celle des 20-30 ans, a conscience de devoir faire quelque chose pour la planète. Alors même si ce n’est pas énorme, c’est quand même un geste qui compte », appuie Thomas.

Le projet pourrait s’inscrire dans le Rouen de demain, si une opportunité de lieu se présente. La structure ne devra pas être ancienne, le moindre jour à une fenêtre viendrait en effet ruiner les efforts des gérants et des adhérents. La technologie de récupération d’énergie existe déjà, il suffira de l’adapter au projet. Ce qui va occuper les deux créateurs ces prochains mois, c’est affiner le dossier pour aller rencontrer les investisseurs et les partenaires potentiels. Il sera alors temps de trouver un site.

Une sorte d’échauffement avant de produire le gros de l’effort.

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