Délibération 0-7 du Vendredi 29 juin 2007

VILLE DE ROUEN - CONSEIL MUNICIPAL – SEANCE DU 29 JUIN 2007

RAPPORT AU CONSEIL MUNICIPAL

QUARTIER GRAMMONT

ESPACES PUBLICS

DENOMINATION

M. Pierre ALBERTINI, Maire,

présente le rapport suivant :

MESDAMES,

MESSIEURS,

Les aménagements importants menés dans le quartier Grammont rendent dès à présent nécessaire la dénomination de nouveaux espaces publics.

Un travail sur les dénominations de ces espaces a été mené avec les habitants du quartier par le Groupement d’Intérêt Public du Grand Projet de Ville (G.I.P./G.P.V.) et le conseil de quartier Grammont.

Le présent rapport a pour objet, sur la base du résultat de ce travail, de vous proposer deux premières dénominations, nécessaires au vu de l’avancement des chantiers en cours :

- le square situé le long de la rue Gérard de Nerval, côté Sud : le nom « Square du Saule Pleureur » serait retenu,

- le grand mail situé au Nord du centre social, perpendiculairement à la rue Jules Adeline et allant jusqu’au prolongement de la rue Henri II Plantagenêt : le nom « Rue du Prieuré » serait retenu.

1.- « Square du Saule Pleureur »

La présence d’un saule pleureur dans ce square constitue un élément emblématique du site.

2.- « Rue du Prieuré »

Au 12ème siècle, les moines de l’ordre de Grandmont (ou Grammont), fondé dans le Limousin par Etienne de MURET, en 1076, reçurent de la part du Duc-Roi Henri II Plantagenêt une partie de la forêt du Rouvray, ainsi que son parc et les prairies environnantes. Cet ensemble forma le prieuré de Grammont.

Ce prieuré fut donné aux jésuites par son prieur commendataire, Jacques TILLEUL, pour financer leur collège de ROUEN, en 1592.

Après la dissolution de l’ordre par Henri IV, le clos fut cédé en 1773 à Laurent-François COQUEREL, qui en fit une caserne et une poudrière.

A la Révolution, les biens du prieuré devinrent biens nationaux et le clos fut morcelé et vendu durant le 19ème siècle.

En 1843, le quartier Grammont connut une forte dynamique économique avec l’installation d’une gare de chemin de fer. Grâce à des conventions passées entre les propriétaires et la Ville de ROUEN, le quartier bénéficia de la construction de rues et du sauvetage de l’église du prieuré. Celle‑ci fut restaurée en 1970 et appelée par la suite chapelle Sainte-Catherine de Grammont.

J’ai donc l’honneur MESDAMES, MESSIEURS, de vous prier de bien vouloir accepter les dénominations qui vous sont proposées.

Si les conclusions de ce rapport recueillent votre accord, je vous propose d’adopter la délibération ci-jointe.