Samedi 15 juin
La photo du jour
Malgré un temps capricieux, mais aussi de très beaux moments ensoleillés, les visiteurs sont venus très nombreux à l'Armada 2019. Consultez toutes les photos de l'Armada 2019
Quand on arrive en ville
Les commerces prolongent l'événement
Même après le départ des bateaux, la fête continue à Rouen. De nombreux commerçants du centre-ville, forts de l'autorisation exceptionnelle accordée par la Préfecture, prévoient d'ouvrir leur boutique ce dimanche 16 juin 2019. Une belle façon de terminer son séjour rouennais pour les touristes, en ramenant pourquoi pas une spécialité ou une création locale. Opération à choix multiple !
Le Razzle-Dazzle à quais
Ce drôle de bateau amarré face au hangar 107 sur la rive gauche, c'est "Razzle-Dazzle #4". Création du collectif Dans le sens de barge, c'est un hommage au motif du même nom imaginé pendant la 1re Guerre mondiale pour tromper les sous-marins ennemis. En écho à sa présence, l'exposition présentée dans le cadre de Courant d'Art à l'église de la Madeleine et intitulée "Ex-voto".
À la Madeleine, des maquettes de bateau suspendues
En remontant des quais depuis le Razzle-Dazzle, l'on tombe sur l'église de la Madeleine, juste à côté de la Préfecture. Celle-ci accueille jusqu'au 16 juin, 45 maquettes de bateau en suspension dans les airs. Ensemble, elles forment un "Ex-Voto", sorte de demande de grâce ou de remerciement déposés par les marins du monde entier dans des lieux sacrés.
Une exposition collective
L'exposition en l'église de la Madeleine est une exposition collective. Les 45 maquettes ont été réalisées par des étudiants d'écoles d'art - et notamment celle de Rouen - mais aussi par des enfants au sein de centre de loisirs. Coordonnée par l'artiste Jean-Baptiste Sauvage, "Razzle-Dazzle#4" est à découvrir librement, tous les jours, de 8h à 19h, jusqu'au dimanche 16 juin.
Ventura en dédicace
Mettre en cases le charismatique acteur vedette Lino Ventura était périlleux. Le scénariste Arnaud Le Gouëfflec et le dessinateur Stéphane Oiry l'ont fait et bien fait. Une biographie maligne dans le cadre de la nouvelle collection consacrée au cinéma chez Glénat. C'est Stéphane Oiry qui sera lui-même présent à la librairie Au Grand nulle part pour une dédicace qui s'annonce sympa.
Dédicace jeunesse à l'Armitière
Renaud Dillies est l'invité de la librairie L'Armitière pour le 2e tome d'une belle série (présenté ci-dessus par Héloïse). L'histoire d'un épouvantail qui essaie d'effrayer les oiseaux et qui rencontre un autre épouvantail... Un trait délicat pour un conte émouvant sur l'altruisme. A mettre évidemment entre toutes les mains dès 5 ans. Dédicace samedi 15 juin à partir de 15h.
L’insolite
Petit tour littéraire dans le centre de Rouen : endroits d'auteurs
Si les quais pendant l'Armada ouvrent grand les portes de l'évasion, le centre-ville invite à un voyage dans le temps vers différents horizons littéraires. Un pèlerinage dans les rues s'impose, sur les traces d'illustres écrivains. Nous sommes dans la patrie de Flaubert, dont la maison natale abrite son musée. Une imposante statue de l'auteur de "Madame Bovary" domine la place des Carmes. Autre personnage très présent, Simone de Beauvoir, logée dans un hôtel de la rue du Petit-Mouton quand elle enseignait au lycée Jeanne-d'Arc. Le couple Sartre/de Beauvoir avait pour quartier général le café Le Métropole, près de la gare. Le territoire rouennais porte aussi l'empreinte de Corneille (né rue de la Pie, où il écrivit "Le Cid"), de Molière (plaque rue Saint-Eloi rappelant le passage de sa troupe) et du philosophe Alain (buste en pierre au pied de l'escalier d'honneur de l'Hôtel de Ville).
Ils sont sur le pont
Des hommes et une belle mécanique se cachent derrière les opérations de montée du tablier du pont Flaubert. Le témoignage de Thierry Jolly, de la Dirno.
Transcription de l’audio
Canard’mada : Ils sont sur le pont, et aujourd’hui la rubrique n’a jamais aussi bien porté son nom puisqu’on va parler du pont Flaubert. Je me trouve actuellement dans les bureaux de la Dirno. La Dirno, c’est la Direction interdépartementale des routes nord-ouest et je me trouve à côté de Thierry Jolly, qui est le chef du district de Rouen. Thierry Jolly va nous expliquer un petit peu le fonctionnement du pont Flaubert et notamment la levée du tablier, puisque la Dirno est non seulement propriétaire mais a en charge aussi la maintenance et le fonctionnement du pont. Comment ça se passe quand on doit lever le pont pour laisser passer des bateaux, monsieur Jolly ?
Thierry Jolly : Alors dans le cadre du passage des bateaux, on travaille en étroite collaboration avec la capitainerie du port, qui nous donne en fait les horaires de passage des bateaux et en fonction de ces horaires, nous recalons un planning de façon à pouvoir livrer l’ouvrage au passage des bateaux. Donc, grosso modo, si je prends l’exemple de la soirée de jeudi dernier pour le passage des bateaux, on avait une heure de livraison du passage des bateaux à minuit, donc nos équipes se sont mises en place une heure et demie avant pour fermer les voies A150 au nord et puis Sud 3 au sud, de façon à dévier la circulation. Donc on ferme les voies et pendant cette période de fermeture des voies, les équipes techniques font les vérifications d’usage sur l’ouvrage : les capteurs, les anémomètres, toute l’informatique… et quand le top départ est donné sur le terrain, donc par les équipes de terrain où la circulation est fermée, et bien sûr la circulation des piétons, je dirais simplement que l’on peut parler d’un push bouton, on appuie sur le bouton et l’ouvrage commence sa manœuvre de levage qui prend environ une vingtaine de minutes.
C’est une opération qui est toujours impressionnante, est-ce que c’est une opération qui est délicate ?
Alors, on ne peut pas parler d’opération délicate, il faut être rigoureux, il y a des procédés, des processus de levage. C’est toujours impressionnant. Ça reste impressionnant et je pense que je pourrais en voir 10, 20 ou trente, ça reste impressionnant. Il y a toujours une grande fierté de pouvoir assister à ce genre de manœuvre : on lève quand même un tablier de 1200 tonnes. Mais voilà, ça se passe bien et c’est plus simple qu’on pourrait le penser.
Le tablier ne se lève pas que pour l’Armada, il y a aussi des opérations de maintenance par exemple tout au long de l’année ?
Alors, régulièrement, donc effectivement, on a des opérations de vérification, de maintenance, donc on fait des levées. Alors, la particularité des opérations de maintenance, c’est qu’on ne fait pas les levées des 2 tabliers en même temps. Faut bien comprendre que quand on laisse passer des bateaux, on lève les 2 tabliers en même temps, autrement il n’y aurait pas de passage. Sur les opérations de maintenance, pour minimiser la gêne à l’usager, on fait des levées par tablier.
Clin d'oeil
Dernier numéro du Clin d'oeil de Canard'mada. Avant la grande parade de demain, on vous emmène à bord du Belem. Merci de votre fidélité pendant toute cette Armada 2019 !
Transcription de l’audio
Salut à tous !
Ca y est, l'Armada c'est presque fini. Vous n'avez plus qu'aujourd'hui pour venir voir les bateaux avant qu'ils ne reprennent la mer.
Mais avant de partir, je vous emmène faire un tour à bord du Belem.
Ce 3 mâts a été construit en 1896 et tire son nom d'un port brésilien.
Autrefois affrété au transport de marchandises, c'est aujourd'hui un navire école qui sert à la formation de mousses de la Marine Nationale.
ll est présent à l'Armada depuis 1994 et fait escale à Rouen de temps à temps.
Il prendra le départ demain matin avec les autres navires pour la Grande Parade à partir de 10h.
Et voilà le Clin d’œil de de Canard'mada c'est fini. Je vous laisse découvrir l'ultime numéro de notre journal quotidien en ligne spécial Armada, toujours en cliquant sur le lien toujours pas loin de moi.
Merci à toutes et à tous de votre fidélité ! Je laisse le mot de la fin à l'un de ceux que vous avez pu croiser sur les quais ou en ville depuis le 6 juin.
On vous donne rendez-vous demain pour la Grande Parade de l'Armada ! D'ici là, bonne lecture et bonne fin d'Armada !
Ciao !